Diorama: deux Pfalz D-III / D-IIIa et demi, 1/72

Merci.
Les deux Pfalz alu font en fait partie d'un thème "fil rouge" que j'ai commencé il y a plusieurs mois, à savoir les avions en "silver dope" aux décorations colorées. J'aime représenter le maximum de variantes de l'alu marié avec toutes sortes de couleurs. J'ai déjà un Gauntlet danois, un Hart estonien, et bientôt ces deux Pfalz, plus un Ba65 irakien. Et le prochain sera un Fokker T-VIII néerlandais alu lui aussi, sans doute avec les cocardes "pré-neutralité".

Moi aussi ces avions seraient enclins à me donner envie de faire une déco "what-if". Quand on voit les décos de l'époque, on peut tout oser.

Le D-IIIa de von der Marwitz avec le début de patine à l'huile, son train d'atterrissage et le tuyau de retour de l'eau du radiateur vers le moteur. Il ne lui manque plus que ses roues et son hélice, qui ne seront mis en place qu'après le vernis mat:
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Etape très importante, le D-III de Stark a reçu son aile supérieure. Lui aussi a reçu des jus d'huile (mélange noir/ombre calcinée) dans les creux et le pourtour des panneaux et trappes.
Deux vues du kit encore avec les gabarits, car seuls les mâts de cabane sont fixés. Grosse galère: soit l'aile est positionnée pour les mâts de cabane, et ceux d'entreplan sont trop longs, soit c'est le contraire. J'ai opté pour caler sa position sur les mâts de cabane, et il faudra donc rectifier légèrement les mâts d'entreplan en les raccourcissants, et en plus de façon disymétrique...Le bon point, c'est que les gabarits sont prêts pour le 3° avion, mais le moins bon, c'est qu'il faudra aussi modifier les mâts d'entreplan dessus...
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Vraiment très réaliste, tes détails me rendent fou ....

freddu70 a écrit:Vraiment très réaliste, tes détails me rendent fou ....

N'est-ce pas ? On croirait voir des kits au 1/48

Je te l'ai déjà dit et redit mais je le dis encore : "Beau travail Vincent"

/ Frédéric

Merci les gars.
Les socles sont prêts, j'ai dry-bryshé le plâtre et mis le flocage.
J'ai bataillé pour ajuster les mâts extérieurs et il va falloir recommencer sur le D-IIIa bleu, qui a reçu les gabarits à son tour et ses mâts de cabane. Ensuite il va falloir prendre les petites pinces pour aller faire de la plomberie (tuyaux du réservoir d'aile et du radiateur), avant que les ficelles ne rendent la zone inaccessible (faut vraiment bien planifier sur ce genre de trapanelle).
Après, y'a pas tant de ficelle que çà, et notamment les haubans qui partent des racines d'ailes vers l'aile supérieure ne font que passer dans des oeilletons et repartent vers l'aile inférieure à la base des mats d'entreplan. Et si on se loupe il suffit de refaire le hauban.

Vous n'allez peut-être pas être d'accord mais je trouve qu'il n'y a rien de très difficile à faire sur ces avions, c'est juste de la préparation, de la méthode et prendre son temps. En fait çà me parait plus facile qu'un camouflage à taches ou à vermicelles, qui exige un geste très précis en un seul passage sans se louper. Par contre, faut admettre que c'est long, mais la raison principale est qu'au 1/72 la quasi-totalité des kits de cette époque sont du short-run (à part quelques vieux moules Revell ou Airfix), et un biplan en short-run, c'est beaucoup de boulot car çà ne peut pas tenir debout "from ze box".

Oui Vincent, mais ceci n'enlève rien à tes réelles compétences dans cette échelle, alors chapeau pour ce que tu nous explique si bien

Salut,

VincentM a écrit:Vous n'allez peut-être pas être d'accord mais je trouve qu'il n'y a rien de très difficile à faire sur ces avions, c'est juste de la préparation, de la méthode et prendre son temps. En fait çà me parait plus facile qu'un camouflage à taches ou à vermicelles, qui exige un geste très précis en un seul passage sans se louper.

ARGH ! Vaste débat !

Je pense que chacun trouve un plaisir différent lors de l'assemblage de kits. Personnellement, j'apprécie tout d'abord la recherche d'histoires alternatives, des décos attenantes, la phase de peinture, etc. A contrario, je n'ai pas d'appétence particulière pour un travail de détaillage. Sur certains avions finis, j'ai même oublié de peindre les feux de position !

My two pences.

/ Frédéric

c'est magnifique.............tres propre

c'est ce qui fait le charme de notre hobby , il y a presque autant de manieres d'interpreter un kit que de monteurs, perso je suis admiratif devant quelqu'un qui recherche a tout detailler , dubitatif devant ceux qui ne jurent que par ca....tout est interpretation, couleurs , details, realite historique ou mecanique , tant qu'on se fait plaisir et que cela se voit , c'est ca le plus important

Trés propre,le final va être éblouissant!

Chris

Merci à vous. J'ai encore un peu avancé, je ferai des photos quand les 3 zincs seront mats, avant le haubanage.

Oui le modélisme c'est aussi varier les plaisirs en fait. Sur les WWII, j'aime les toles arrondies, l'écaillage de la peinture sur le métal, les verrières profilées, les rivets, les camouflages au pistolet...C'est pour çà que j'alterne d'ailleurs.

Gabarits maintenus en place par les élastiques, on a un ensemble rigide qui peut être retourné. C'est beaucoup plus pratique que les gabarits réglables, mais l'inconvénient est qu'il faut fabriquer des gabarits pour chaque modèle d'avion. Heureusement çà peut resservir, ceux pour mon Albatros D-V serviront pour les 2 D-Va à venir. C'est dans cette position que j'installe les mâts de cabane, ce qui va tout seul (hum) à condition que l'alignement des 2 ailes soit parfait en longueur et en hauteur.
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Le D-III avec tous ses mâts, gabarits retirés. Cette vue montre la profondeur neuve et encore non peinte, "entoilée" et légèrement translucide.
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Sur l'avion de Böhning, on voit ici les tuyaux du réservoir d'aile, que par déduction j'ai peint couleur cuivre foncé. C'est un fil de cuivre plié en deux et ajusté. On voit à quel point l'espace entre le fuselage et l'aile supérieure est encombré.
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De l'autre côté, les durits d'eau en place, légèrement rouillées. On voit un mât avec le n° de série, le clapet de réglage du radiateur et ses rails, et le patin avec son "élastique" que j'ai supposé ivoire.
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Petit essai de haubanage sur le D-III. Les haubans sont en étiré calibré à 0,15mm, un peu hors échelle mais pas exagéré. Ce hauban ne fait que passer dans le crochet sous l'aile supérieure pour rejoindre la racine d'aile (où se trouvera un tendeur) comme sur le vrai.
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Le D-IIIa de von der Marwitz est le premier qui a reçu son vernis mat et son apparence définitive. Il est quasiment terminé (bien qu'en pièces détachées...), et recevra roues et hélice au moment du collage sur le dio.
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Le vernis mat sur la peinture TS30 donne le résultat escompté, un gris métallisé mat. J'ai également matifié les panneaux en alu au vernis, et j'aime bien la différence d'apparence entre le métal et les parties peintes en "Silbergrau".
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J'ai commencé à découper des longueurs de micro-tube en coton-tige étiré, calibré à 0,25mm de diamètre. Reste à vernir en mat les 2 avions complets avant de terminer la patine par quelques dry-brushes et de passer au haubanage.

C'est d'une précision déconcertante,bravo!
La peinture est vraiment bien.

Chris

precision chirurgicale meme , ca laisse reveur de ce que tu nous sortirai a une echelle bien superieure au 72...

Merci à vous.

ca laisse reveur de ce que tu nous sortirai a une echelle bien superieure au 72

Je ne crois pas, et d'ailleurs j'ai déjà fait des kits au 1/48 et 1/32. On ne peut pas vraiment mettre plus de détails, c'est juste qu'ils seraient plus gros. Il y a juste les tendeurs de haubans qu'on peut faire plus réalistes au 1/32.

J'ai pourtant hésité avec le 1/48 pour la 1ere GM, qui me parait être la meilleure échelle (au 1/32, les bombardiers sont gigantesques, comme pour la WWII d'ailleurs...), mais j'ai voulu rester cohérent avec mes WWII et je ne le regrette pas car ces avions sont étonnants de finesse au 1/72, quand on les voit à côté d'un Corsair ou d'un P47!!

c'est superbe....................rien d autre

j'me ferais bien un 24 un jour quand j'serais grand

Des pièces exceptionnelles...un travail d'orfèvre .....du très grand maquettisme Vincent !!

Merci, et en principe je ne voulais plus faire de scène aussi compliquée parce que çà prend trop de temps...

Cette vue montre l'échappement en place. Il se loge entre le tuyau du radiateur, le mât de cabane et l'échancrure du capot...J'ai passé la photo en N&B et me suis aperçu que l'équilibre des couleurs des losanges n'est pas bon. Sur les photos d'époque, c'est le bleu le plus foncé, puis le vert, le violet etc. Alors que là c'est violet-bleu-vert. J'ai plusieurs versions modifiées en préparation.


Le D-III a reçu son haubanage, et son train. Ce dernier a depuis reçu un encrassage à l'huile et l'enamel. Il lui manque encore les élastiques servant d'amortisseurs.


La fin arrive rapidement pour le premier dio avec les 2 avions en réparations. D'abord, voici la table avec dessus, les pièces démontées du D-IIIa orange, et quelques outils Brengun en photodécoupe. Après ces petits trucs seront moins visibles car noyés dans le dio.


Ensuite j'ai fait un test de disposition des éléments sur le dio. Cette vue montre que c'est bien encombré, avec les ailes du D-IIIa démonté et la table. Cà finit presque par ressembler à une casse...c'était pas l'effet prévu, mais çà ne me déplaît pas.


Le D-IIIa et ses pièces détachées sont collés sur le décor:


Dernier petit détail: j'ai fabriqué les élastiques qui servent d'amortisseurs, avec du fil collé à la cyano.

Le tout est ensuite copieusement patiné et couvert de "gadoue":


Quelques photos du D-III terminé avant qu'il rejoigne le dio:






Le premier montage est donc terminé...et pour éviter le petit "coup de blues" du montage de longue haleine enfin terminé, il me reste à terminer le bleu. Maintenant que le premier dio a rejoint la vitrine, j'ai toujours le plaisir de le retrouver sur mon plan de travail...Son haubanage est encore à finir, il reste quelques jours de travail dessus pour qu'il rejoigne son propre dio.

Vraiment très chouette